Liphermeau

XIVe-XVe

Au 14e-15e siècle, Jeanne Le Prêstre, dame de Liffermeau est l’épouse de Jean Compaing, seigneur de Villette (1385-1428).

Françoise Acarie, dame de Liffermeau se marie avec Jean Turpin, Ecuyer, Sieur des Bordes, conseiller du Roy en son grand conseil en 1553. Jean Turpin est le descendant de Gilles Turpin, prévost de la ville d’Orléans en 1336.

Leur fille Françoise Turpin épousera le seigneur de Courbanton.

XVIIe – Liphermeau est érigé en vicomté par Louis XIII

En février 1647, Liphermeau fut érigé en vicomté par Louis XIII, en reconnaissance des services que lui avait rendus Pierre de Challudet, chevalier, seigneur d’Oison. (Lettres patentes de février 1647).

Les terres de Lifferneau seront conservées très peu de temps par Pierre de Challudet. Il les cède le 21 décembre 1654 à André Jean Baptiste Guillard, trésorier de France en la généralité d’Orléans, seigneur d’Amoy qui souhaite agrandir son domaine.

Le titre de Vicomte confère à Pierre de Chaludet, puis à André Jean Baptiste Guillard, le pouvoir de haute, moyenne et basse justice sur la paroisse d’Oison et le village de Spuis. Lui avait également été octroyé par le Duc d’Orléans le 15 avril 1647, l’autorisation d’ériger des fourches patibulaires. À cette charge s’ajoutait le patronage laïc de la paroisse d’Oison et le droit de présentation à la cure de la paroisse d’Oison, c’est-à-dire le droit de nommer le curé.

Pierre de Challudet, Vicomte de Liffermeau et de la Sablonnière

Pierre de Challudet, 3e du nom, chevalier de l’ordre du roi, seigneur d’Oison en Beauce, vicomte de Lifferneau et de la Sablonnière (vers 1655), conseiller du Roi en ses conseils, gentilhomme de sa chambre, trésorier général de France, épouse en premières noces Marie Rose de Jon, et en secondes noces Suzanne de Rochechouart.

Pierre de Challudet, 2e du nom, appartenait en fait à une famille bourgeoise de la Charité sur Loire. Son père, ancien maître de forge lui avait laissé une fortune considérable. Ambitieux, il rêva une illustration nobiliaire et se fabriqua une généalogie appuyée sur la famille de Chaslus d’Auvergne.

Après la mort de sa première femme Marie Rose de Jon, il épousa Suzanne de Rochechouart en 1660. Cette alliance illustre le confortant dans son ambition, lui inspira l’idée d’émettre un jeton portant d’un côté les armes de son père et de sa mère et de l’autre les siennes et celle de ses deux femmes.

Il fit imprimer en 1646, une généalogie de sa famille, la rattachant à la Maison de Chaslus de l’Auvergne, dont il ajouta les armes aux siennes.

XVIIIe – La bande des Chauffeurs d’Orgères

Sous le directoire, la tristement célèbre bande des Chauffeurs d’Orgères vint à se cacher dans les bois de Liffermeau.

(recherches historiques réalisées par Sophie Régniez)